lundi 29 mars 2010

HMS WARRIOR


Type : Trois-mâts carré.



Gréement : 3 vergues fixes sur chaque phare, avec espars pour les bonnettes ; corne pour une brigantine sur le mât d'artimon.
Matériaux : Coque et pont en fer blindé et bois : le blindage extérieur a plus de 11 cm d'épaisseur, les bordés en tecks 46 cm ; la coque intérieure en fer est peu épaisse). Mâts en acier, en 3 parties, peints en orange.

Date et lieu de lancement : 1860 à Londres (Angleterre).
Nom lors du lancement : HMS Warrior.
Autres noms :
Vernon III
(entre 1900 et 1923, à l'état de ponton) ; C77 entre 1929 et 1978.
Utilisation initiale : Cuirassé à propulsion mixte (vapeur + voile) anglais.
Dernière nationalité connue : Britannique.
.
Dernier port d'attache connu : Portsmouth, Angleterre.

Dernière utilisation connue : Musée à flot.
État : restauré.


Signification du nom : HMS Warrior : Warrior signifie guerrier : aucune ambiguïté sur la destination de ce navire ! HMS est l'abréviation de Her Majesty Ship, c'est-à-dire navire de Sa Majesté, qui s'applique à tous les navires militaires britanniques.

Longueur hors-tout : 141,5 m
Longueur de la coque : 127,4 m
Longueur à la flottaison : 115,8 m
Largeur maximale : 17,7 m

Tirant d'eau maximal : 7,9 m
Tirant d'air :
m

Déplacement : 9210 t
Surface maxi de voilure : 2790
de voiles "ordinaires" ; jusqu'à 4500 avec les bonnettes, voiles d'étai, etc.

     
Avant : étrave à guibre ; beaupré en 3 parties. Pas de gaillard. Figure de proue blanche représentant un guerrier antique.


 
Arrière : à voûte, surmontée d'un large tableau arrière décoré et percé de larges fenêtres à la façon des frégates. pas de dunette.


   Coque : Noire, pavois blanc. Sabords pour les canons.

   Superstructures : réduites. 2 cheminées jaunes.

    HMS Warrior était le fleuron de la flotte de guerre britannique au milieu du XIXème siècle. Dernier navire de cette taille à porter une voilure conséquente, il est à propulsion mixte, car cette voilure ne suffisait bien sûr pas à propulser une coque de ce poids dans toutes les conditions de vent. Ses machines à vapeur auxiliaires lui permettaient d'atteindre une vitesse de 14 nœuds. Mais, à vitesse de croisière, elles ne lui permettaient même pas de franchir 1500 milles. D'où l'utilité des voiles, qui permettaient de naviguer à plus de 13 nœuds par bonne brise (et plus de 17 nœuds en combinant les 2 modes de propulsion). A la voile, les cheminées, télescopiques, pouvaient être rentrées pour ne pas gêner les manœuvres.
      Il était armé de 40 canons : 26 canons de 68, 10 canons de 110 et 4 canons de 40 livres.
     Mis en service en 1861, à une époque où les rapports entre la Grande-Bretagne et la France s'amélioraient définitivement (avec l'Entente cordiale), ce navire ne servit jamais que de force de dissuasion. Il fut vite dépassé par les cuirassés propulsés uniquement par la vapeur, dont les machines progressaient constamment : Warrior était périmé bien avant la première guerre mondiale.
     Devenu bateau-école stationnaire gréé, puis transformé en ponton, Warrior fut conservé à Pembroke dans le sud du Pays de Galles, servant de bateau-citerne. Il fut rebaptisé un temps Vernon III.
    Il ne ressemblait plus à un navire quand il a été donné en 1977 à une fondation : le Warrior Trust. Très bien restauré, il a été ramené à Portsmouth, où il est conservé à flot. Non loin du Victory, représentant la génération précédente de vaisseaux de guerre, c'est un des éléments majeurs du musée de la Royal Navy à Portsmouth.


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