Type : trois-mâts barque.
- Gréement : 5 voiles carrées sur le phare de misaine et sur le grand phare ; huniers et perroquets volants ; mâts composés (mât de misaine et grand mât en 3 parties, artimon en 2 parties); brigantine non divisée et flèche sur le mât d'artimon. Beaupré en une seule partie. 22 voiles.
- Matériaux : coque et pont en acier, rivetés à l'origine ; pont recouvert de bois. Mâts en acier.
- Date et lieu de lancement : 1896 aux chantiers Dubigeon de Chantenay-sur-Loire (commune aujourd'hui incorporée à la ville de Nantes, et où se trouve le port maritime de la ville)
- Nom lors du lancement : Belem.
- Autres noms : Fantôme II, Giorgio Cini.
- Utilisation initiale : cargo de la ligne des Antilles et du Brésil ("antillais") .
- Dernière nationalité connue : Française.
- Dernier port d'attache connu : Nantes.
- Dernière utilisation connue : Navire-école appartenant à la fondation du même nom, créée à l'initiative des Caisses d'épargne. Celles-ci financent en grande partie l'entretien et le fonctionnement du navire.
- État : plusieurs fois restauré.
- Signification du nom : Belém est une grande ville du Brésil, capitale de l'état de Para, à l'embouchure de l'Amazone (rive droite). Le trois-mâts y a fait souvent escale lors de sa carrière au commerce. Il y est retourné en 2002, lors de son Odyssée Atlantique. Le nom du navire s'écrit sans accent sur le e.
- Longueur hors-tout : 58 m
- Longueur de la coque : 51 m
- Longueur à la flottaison : 48 m
- Largeur maximale : 8,8 m
- Tirant d'eau maximal : 3,5 m
- Tirant d'air : 34 m
- Déplacement : 750 t .
- Surface maxi de voilure : 1200 m²
- Avant : Étrave à guibre. Gaillard d'avant bien marqué, peint en blanc, percé de 4 hublots. Pas de figure de proue mais une volute et 2 frises décorées, couleur bronze. Beaupré en une seule partie, court pour un bateau de ce type (sans doute pour des raisons d'encombrement, pour ne pas dépasser 60 m HT)
- Arrière : Dunette peinte en blanc. Arrière à voûte, portant le nom du navire et celui du port d'attache, Nantes. Bastingage à balustres blancs, très reconnaissable. Gouvernail à tube de jaumière.
- Superstructures : Roufs entre la dunette et le gaillard, recouvert d'un spardeck interrompu relié au gaillard mais pas à la dunette. chambre des cartes sur la dunette. Ces superstructures ont été rajoutées lors de la transformation du cargo en yacht, modifiant notablement la silhouette du navire (dont la coque était initialement peinte en noir), à l'exception de la timonerie, ou chambre de navigation, rajoutée lors de sa transformation en voilier-école français, dans les années 1980 et abritant les appareils modernes de navigation.
Le Belem est un des grands voiliers les plus intéressants :
C'était le plus grand voilier français naviguant avant la mise en service de L'Hermione. C'est aussi un des plus anciens des grands voiliers : il a 120 ans en 2016. Et, sur ces 120 ans, il n'aura été hors d'état de naviguer qu'une trentaine d'années et est sans doute un des navires qui ont le plus de milles à leur actif.
C'est un des seuls survivants de la marine de commerce à voiles : la plupart des autres grands voiliers ont été conçus comme voiliers-école.
Il a donc une histoire particulièrement riche. Comme navire marchand, il a navigué pour l'armement Denis Crouan, de Nantes, de 1896 à 1907, puis pour l'armement Demanges jusqu'en 1914. Plusieurs incidents ont émaillé ses 23 traversées aller-retour de l'Atlantique, notamment un incendie dans les cales, provoquant la mort de mules qui y étaient transportées.
Le Belem était près de Saint-Pierre de la Martinique lors de l'éruption catastrophique de la Montagne Pelée : Outre la ville, la flotte de navires mouillés en rade avait été détruite par les nuées ardentes. Mais le Belem, n'ayant pas trouvé de place pour mouiller, avait dû aller du côté est de l'île. Ce qui était un inconvénient pour le commandant, pressé de faire ses opérations s'est transformé en chance pour l'équipage et pour le navire, seuls rescapés de la tragédie du 8 mai 1902.
En 1914, les voiliers étaient peu à peu remplacés par des vapeurs. Le Belem échappa à la démolition en étant vendu à un richissime anglais, le Duc de Westminster, qui voulait en faire un yacht. Ce qu'il devint à la fin de la guerre. Finis les transports d'animaux, de cacao et de sucre ; motorisation, transformation de la cale en emménagements confortables pour une quarantaine de personnes, construction des roufs et de la chambre de navigation... Bref, le Belem était devenu tel qu'on le connaît aujourd'hui (du moins extérieurement, car à l'intérieur certains emménagements étaient nettement plus luxueux).
Le grand rouf, vu vers l'escalier. |
Le Duc ne garda pas longtemps son beau navire ; en 1921, après des croisières en Méditerranée, il fut vendu au comte irlandais Arthur Ernest Guiness, riche propriétaire des brasseries du même nom. Le nom fut changé et Belem devint Fantôme II. Le bateau continua à beaucoup naviguer, effectuant même un tour du Monde.
Lors de la deuxième guerre mondiale, au mouillage à Cowes, il servit de base à des Français libres, et fut bombardé, sans trop de dommages cependant.
Sommairement réparé, le Belem intéressa un riche Italien, le Comte Vittorio Cini, qui voulait en faire un voilier-école pour la fondation qu'il avait créée. Le Belem fut rebaptisé Giorgio Cini,en mémoire du fils de Vittorio, tué dans un accident d'avion près de Cannes. Il fut regréé en trois-mâts goélette et utilisé pour former de jeunes marins professionnels. Le recrutement était constitué d'orphelins, très nombreux à cette époque. La plupart des beaux emménagements du yacht furent remplacés par un dortoir où prennent place les 72 hamacs des apprentis marins, le rouf et le magnifique escalier de descente étant cependant conservés.
Mais un navire vieillit, même quand il a été bien construit ; à la fin des années 1960, la fondation ne pouvait plus assure un entretien correct. Revendu pour une somme symbolique aux carabiniers italiens, qui disposaient d'un budget également insuffisant, le Giorgio Cini dépérissait et a sans doute commencé la période la plus délicate de son histoire. Sa rénovation était commencée dans un chantier de Venise. Mais celui-ci, n'étant pas payé, avait arrêté le travaux et le navire était en vente : Allait-il partir à la démolition , A cette époque, la plaisance était en pleine expansion, mais les vieux bateaux n'intéressaient plus grand monde : misainiers, cotres et dundées finissaient dans des cimetières de bateaux au fond des rias ; si certains pays gardaient de grands voiliers-école et organisaient des rassemblements, en France nous n'avions que les trois bateaux de la Marine Nationale : l'Étoile, la Belle Poule et le Mutin. La Duchesse Anne devenait une épave.
C'est dans ces conditions difficiles que l'ex-Belem fut reconnu par des français, sous les traits du Giorgio Cini. Après des tractations et des recherches de subvention, le navire reprit, en remorque et en mauvais état, la route de son pays natal. Après une rénovation de la coque dans les arsenaux de Brest et de Lorient, le navire fut convoyé, démâté, à Paris où il devait être transformé en musée à flot stationnaire. Mais, que les Parisiens veuillent bien nous en excuser, la place d'un tel bateau n'était pas entre 2 ponts, si loin de la mer. De plus en plus de voix s'élevaient pour que le Belem se remette à naviguer : les travaux réalisés à Paris furent donc une transformation en voilier-école. cela se fit sous la direction du commandant Jean Randier, éminent marin et écrivain de marine, spécialiste des voiliers du début du XXème siècle. Aménagé et gréé près de la Tour Eiffel, le navire fut à nouveau dégréé pour descendre la Seine et fut terminé au Havre en 1985. L'année suivante, il traversait l'Atlantique pour participer à son premier grand rassemblement à New-York.
Et puis, la voile traditionnelle, reprenait, dans les années 1980, une place de plus en plus importante avec les rassemblements de voiliers traditionnels, notamment Douarnenez 1986 et 1988, puis Brest et Douarnenez, etc... La remise en service du Belem permettait à la France d'être enfin représentée par un grand voilier.
Les aménagements intérieurs sont confortables, sans présenter le luxe qu'ils avaient au temps de Lord Guinness ; Il faut bien caser les 48 stagiaires ! Mais finis aussi les aménagements simplistes de la période italienne : les hamacs ont été remplacés par de confortable bannettes (un peu justes cependant pour les grands gabarits), placées dans des cabines disposées de part et d'autre du grand réfectoire.
Lors de la deuxième guerre mondiale, au mouillage à Cowes, il servit de base à des Français libres, et fut bombardé, sans trop de dommages cependant.
Sommairement réparé, le Belem intéressa un riche Italien, le Comte Vittorio Cini, qui voulait en faire un voilier-école pour la fondation qu'il avait créée. Le Belem fut rebaptisé Giorgio Cini,en mémoire du fils de Vittorio, tué dans un accident d'avion près de Cannes. Il fut regréé en trois-mâts goélette et utilisé pour former de jeunes marins professionnels. Le recrutement était constitué d'orphelins, très nombreux à cette époque. La plupart des beaux emménagements du yacht furent remplacés par un dortoir où prennent place les 72 hamacs des apprentis marins, le rouf et le magnifique escalier de descente étant cependant conservés.
Mais un navire vieillit, même quand il a été bien construit ; à la fin des années 1960, la fondation ne pouvait plus assure un entretien correct. Revendu pour une somme symbolique aux carabiniers italiens, qui disposaient d'un budget également insuffisant, le Giorgio Cini dépérissait et a sans doute commencé la période la plus délicate de son histoire. Sa rénovation était commencée dans un chantier de Venise. Mais celui-ci, n'étant pas payé, avait arrêté le travaux et le navire était en vente : Allait-il partir à la démolition , A cette époque, la plaisance était en pleine expansion, mais les vieux bateaux n'intéressaient plus grand monde : misainiers, cotres et dundées finissaient dans des cimetières de bateaux au fond des rias ; si certains pays gardaient de grands voiliers-école et organisaient des rassemblements, en France nous n'avions que les trois bateaux de la Marine Nationale : l'Étoile, la Belle Poule et le Mutin. La Duchesse Anne devenait une épave.
C'est dans ces conditions difficiles que l'ex-Belem fut reconnu par des français, sous les traits du Giorgio Cini. Après des tractations et des recherches de subvention, le navire reprit, en remorque et en mauvais état, la route de son pays natal. Après une rénovation de la coque dans les arsenaux de Brest et de Lorient, le navire fut convoyé, démâté, à Paris où il devait être transformé en musée à flot stationnaire. Mais, que les Parisiens veuillent bien nous en excuser, la place d'un tel bateau n'était pas entre 2 ponts, si loin de la mer. De plus en plus de voix s'élevaient pour que le Belem se remette à naviguer : les travaux réalisés à Paris furent donc une transformation en voilier-école. cela se fit sous la direction du commandant Jean Randier, éminent marin et écrivain de marine, spécialiste des voiliers du début du XXème siècle. Aménagé et gréé près de la Tour Eiffel, le navire fut à nouveau dégréé pour descendre la Seine et fut terminé au Havre en 1985. L'année suivante, il traversait l'Atlantique pour participer à son premier grand rassemblement à New-York.
Et puis, la voile traditionnelle, reprenait, dans les années 1980, une place de plus en plus importante avec les rassemblements de voiliers traditionnels, notamment Douarnenez 1986 et 1988, puis Brest et Douarnenez, etc... La remise en service du Belem permettait à la France d'être enfin représentée par un grand voilier.
Les aménagements intérieurs sont confortables, sans présenter le luxe qu'ils avaient au temps de Lord Guinness ; Il faut bien caser les 48 stagiaires ! Mais finis aussi les aménagements simplistes de la période italienne : les hamacs ont été remplacés par de confortable bannettes (un peu justes cependant pour les grands gabarits), placées dans des cabines disposées de part et d'autre du grand réfectoire.
Le carré des officiers |
Le bureau, dans la cabine du commandant |
La cabine du commandant, vue générale |
Depuis, chaque saison, d'avril à octobre, le Belem embarque des stagiaires pour des croisières de 2 à 7 jours (parfois plus, lorsqu'il s'agit de grandes navigations comme la traversée de l'Atlantique) . 48 stagiaires peuvent être embarqués. Encadrés par 16 marins, ils participent à la manœuvre du navire, y compris dans la mâture pour ceux qui le désirent (il n'y a aucune obligation). Ils participent également à l'entretien courant et au service à table. N'importe qui peut participer à un stage sur le Belem, à condition d'avoir plus de 14 ans (les jeunes de 14 et 15 ans doivent être accompagnés par un adulte responsable), d'être motivé et en bonne santé.
Après la "mise en route" par Jean Randier, le grand voilier a été commandé par Philippe Arzel de 1987 à 1989, par Yves Euzen (1 saison) ; puis, pendant 13 ans par le commandant Marc Cornil, dont le nom est désormais indissociable de l'histoire du navire. Lui ont succédé les commandants Michel Péry, Jean-Pierre Boin, Éric Saint-Plancat, Joël Guéna, Yann Cariou (actuel commandant de L'Hermione), Jean-Alain Morzadec, Yannick Simon et désormais, depuis 2016 par Aymeric Gibet et Gweltaz Thirion, puis Mathieu Combot à partir de 2021.
L'Odyssée Atlantique, en 2002, l'a mené sur la route qu'il faisait du temps où il était navire marchand. Une autre croisière, durant l'été 2008, l'a mené au Québec, et il est également allé autour des îles Britanniques. En 2010, une croisière allait jusqu'à Dublin et, certaines années, d'autres ont lieu en Méditerranée (avec, évidemment, passage par l'Espagne et le Portugal). Les premières années, il était allé en Écosse, en Baltique, au Portugal et en Méditerranée. La majorité des stages se déroulent cependant sur les côtes françaises de l'Atlantique et de la Manche et c'est en Bretagne qu'on a le plus de chances de rencontrer le Belem.
Le trois-mâts participe également à de nombreux rassemblements comme les Armadas de Rouen, les fêtes de Brest et Douarnenez, à des départs de courses au large (transat en double 2010, à Concarneau, par exemple). Il est souvent à Lorient lors du Festival Interceltique.
De la fin octobre à la fin mars, le Belem est l'objet de travaux d'entretien très soigneux (à Saint-Nazaire, Lorient, Concarneau ou encore dans un chantier méditerranéen comme par exemple durant l'hiver 2013 - 2014) qui font que, malgré son âge, il a encore l'allure d'un bateau neuf. En 2010 -2011, ces travaux ont eu lieu à Saint-Nazaire, dans une forme de radoub du bassin de Penhoët.
Belem était présent à l'Armada de Rouen 2013 et participait à la Mediterranean tallships race la même année : c'était une des vedettes de l'escale de Toulon, et il ouvrait, sous presque toutes ces voiles, la parade du départ vers La Spezia.
En 2014, après les travaux habituels d'hiver à La Seyne sur mer; une grande partie de la saison s'effectue en Méditerranée et l'ex Giorgio Cini a retrouvé Venise, son port d'attache durant plus de 20 ans. Il a été reçu en grande pompe dans la cité des Doges et est amarré au quai d'honneur, non loin de la place saint-Marc. Il est allé ensuite en Croatie, en Grèce continentale, en Crète, en Sicile, en Corse. En août, septembre et octobre, la saison s'est terminée sur les côtes françaises de l'Atlantique et de la Manche, avec retour à Nantes le 10 octobre.
En 2015, il a navigué surtout le long des côtes françaises (Atlantique et Manche), mais il a fait en plus 2 croisières à l'étranger : l'une en Irlande, l'autre aux Pays-Bas pour Sail Amsterdam. 2016 a vu son retour en Méditerranée, après un printemps et un début d'été en Manche et Atlantique.
En 2019, il participait à "débord de Loire", à Saint-Nazaire et Nantes, puis à l'Armada de Rouen (6 -16 juin). Les croisières de l'été se sont passées en Scandinavie.
En 2020, outre de nombreuses navigations le long des côtes françaises, il fera une croisière au Portugal et à Madère, une autre à Amsterdam pour le festival maritime, et terminera la saison par le tour de la péninsule ibérique, puis la côte méditerranéenne jusqu'à Toulon. La saison s'est achevée à Marseille.
Après la "mise en route" par Jean Randier, le grand voilier a été commandé par Philippe Arzel de 1987 à 1989, par Yves Euzen (1 saison) ; puis, pendant 13 ans par le commandant Marc Cornil, dont le nom est désormais indissociable de l'histoire du navire. Lui ont succédé les commandants Michel Péry, Jean-Pierre Boin, Éric Saint-Plancat, Joël Guéna, Yann Cariou (actuel commandant de L'Hermione), Jean-Alain Morzadec, Yannick Simon et désormais, depuis 2016 par Aymeric Gibet et Gweltaz Thirion, puis Mathieu Combot à partir de 2021.
L'Odyssée Atlantique, en 2002, l'a mené sur la route qu'il faisait du temps où il était navire marchand. Une autre croisière, durant l'été 2008, l'a mené au Québec, et il est également allé autour des îles Britanniques. En 2010, une croisière allait jusqu'à Dublin et, certaines années, d'autres ont lieu en Méditerranée (avec, évidemment, passage par l'Espagne et le Portugal). Les premières années, il était allé en Écosse, en Baltique, au Portugal et en Méditerranée. La majorité des stages se déroulent cependant sur les côtes françaises de l'Atlantique et de la Manche et c'est en Bretagne qu'on a le plus de chances de rencontrer le Belem.
Le trois-mâts participe également à de nombreux rassemblements comme les Armadas de Rouen, les fêtes de Brest et Douarnenez, à des départs de courses au large (transat en double 2010, à Concarneau, par exemple). Il est souvent à Lorient lors du Festival Interceltique.
De la fin octobre à la fin mars, le Belem est l'objet de travaux d'entretien très soigneux (à Saint-Nazaire, Lorient, Concarneau ou encore dans un chantier méditerranéen comme par exemple durant l'hiver 2013 - 2014) qui font que, malgré son âge, il a encore l'allure d'un bateau neuf. En 2010 -2011, ces travaux ont eu lieu à Saint-Nazaire, dans une forme de radoub du bassin de Penhoët.
Belem était présent à l'Armada de Rouen 2013 et participait à la Mediterranean tallships race la même année : c'était une des vedettes de l'escale de Toulon, et il ouvrait, sous presque toutes ces voiles, la parade du départ vers La Spezia.
En 2014, après les travaux habituels d'hiver à La Seyne sur mer; une grande partie de la saison s'effectue en Méditerranée et l'ex Giorgio Cini a retrouvé Venise, son port d'attache durant plus de 20 ans. Il a été reçu en grande pompe dans la cité des Doges et est amarré au quai d'honneur, non loin de la place saint-Marc. Il est allé ensuite en Croatie, en Grèce continentale, en Crète, en Sicile, en Corse. En août, septembre et octobre, la saison s'est terminée sur les côtes françaises de l'Atlantique et de la Manche, avec retour à Nantes le 10 octobre.
En 2015, il a navigué surtout le long des côtes françaises (Atlantique et Manche), mais il a fait en plus 2 croisières à l'étranger : l'une en Irlande, l'autre aux Pays-Bas pour Sail Amsterdam. 2016 a vu son retour en Méditerranée, après un printemps et un début d'été en Manche et Atlantique.
En 2019, il participait à "débord de Loire", à Saint-Nazaire et Nantes, puis à l'Armada de Rouen (6 -16 juin). Les croisières de l'été se sont passées en Scandinavie.
En 2020, outre de nombreuses navigations le long des côtes françaises, il fera une croisière au Portugal et à Madère, une autre à Amsterdam pour le festival maritime, et terminera la saison par le tour de la péninsule ibérique, puis la côte méditerranéenne jusqu'à Toulon. La saison s'est achevée à Marseille.
En 2024, le début de saison aura lieu en Méditerranée. Il ira jusqu'à Athènes, où il embarquera la flamme olympique pour l'apporter à Marseille.
Lien sur le site officiel du trois-mâts Belem
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