Gréement : 3 vergues sur chaque phare ; corne au mât d'artimon.
Matériaux : Coque et pont en bois. Mâts en bois , à chouques, en 3 parties.
Date et lieu de lancement : 1765 en Angleterre.
Nom lors du lancement : Victory.
Autres noms :
Autres noms :
Utilisation initiale : Vaisseau de guerre britannique.
Dernière nationalité connue : Britannique.
.Dernier port d'attache connu : Portsmouth, Angleterre.
.Dernier port d'attache connu : Portsmouth, Angleterre.
Dernière utilisation connue : Musée en cale sèche.
État : plusieurs fois restauré, régulièrement entretenu.
Signification du nom : Victory signifie évidemment victoire ; celle de Trafalgar fut la plus célèbre, mais eut un gout amer pour l'amiral Nelson, qui y perdit la vie. HMS signifie His (ou Her) Majesty Ship.
Longueur hors-tout : 102,1 m
Longueur de la coque : 69 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 15,8 m
Longueur à la flottaison : m
Largeur maximale : 15,8 m
Tirant d'eau maximal : 7,2m
Tirant d'air : 61 m
Déplacement : 3500 t
Surface maxi de voilure : 1600 m²
Tirant d'air : 61 m
Déplacement : 3500 t
Surface maxi de voilure : 1600 m²
Victory est un des plus célèbres bateaux anglais, et le plus vieux navire au monde en bon état. Il est pieusement conservé par les Anglais à Portsmouth, dans une cale sèche du musée de la Royal Navy, non loin de HMS Warrior. Il était à flot jusqu'en 1922.
Coque : Marron , trois bandes longitudinales grises, au niveau des ponts. 3 niveaux avec sabords pour les canons (104 Canons en tout)
Superstructures : Peu marquées.
Avant : étrave à guibre ; beaupré en 2 parties, très long. .
Arrière : Château arrière, tableau arrière très élevé avec fenêtres.
Navire-amiral de Horatio Nelson lors de la bataille de Trafalgar (21 octobre 1805), le Victory était un navire de ligne. On l'appelait ainsi car les navires devaient, lors des batailles navales, se suivre en formant des lignes (le capitaine qui ne suivait pas cette règle était sanctionné, parfois très lourdement). Les escadres ennemies suivaient souvent des lignes parallèles, les canons ne pouvant tirer que perpendiculairement à l'axe du navire.
Le Victory était un navire de premier rang, armé de 104 canons principaux répartis sur 3 ponts. On peut le considérer comme le navire de guerre le plus puissant du début du XIXème siècle.
C'était pourtant loin d'être un bateau neuf, lors de la bataille de Trafalgar : mis en service en 1778, il était resté en réserve depuis son lancement en 1765 ; et il avait été mis en chantier en 1759, soit 46 ans avant Trafalgar !
Construit en bois comme tous les navires de l'époque, il était en mauvais état à la fin du XVIIIème siècle et venait d'être réparé juste avant la fameuse bataille. Celle-ci ne l'a évidemment pas arrangé, et c'est un bâtiment bien délabré qui, après des réparations sommaires en Espagne, a ramené le corps de l'amiral Nelson à Londres (tué, comme chacun sait, durant le combat).Restauré et soigneusement entretenu, le Victory est non seulement un musée très visité, mais il reste le navire-amiral de la Royal Navy : tout un symbole...
Les voiles ne sont pas installées, mais le gréement est celui des trois-mâts carrés du XVIIIème siècle : il n'y a que trois vergues par mât. Chaque voile avait une surface beaucoup plus importante que sur les trois-mâts du XIXème et du XXème siècle. Mais, même si on pouvait rajouter des bonnettes, le navire n'était pas surtoilé. Quant à la vie des nombreux marins qui étaient à bord, elle ne devait guère être enviable, même entre les combats.
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