dimanche 10 janvier 2010

Les trois-mâts goélettes. (en anglais : barquentines)

On nomme ainsi des voiliers dont le gréement possède un phare carré complet, le phare de misaine. Les deux autres mâts portent généralement un gréement à corne, avec voile à corne et flèche.
Ces voiliers sont, dans l'ensemble, plus petits que les trois-mâts barques.
Aucun n'a été un cargo long-courrier ; leurs origines sont très variées : caboteurs, grands bateaux de pêche, yachts ; ce sont assez souvent des bateaux à moteur transformés (chalutiers, notamment). Actuellement, ils servent de voiliers-écoles ou de voiliers de croisière, souvent pour des groupes (charter). Il en existe environ une quarantaine.

Le plus beau trois-mâts goélette est sans doute Mercator, dont la coque rappelle celle des trois-mâts barque avec ses 73 mètre de longueur HT ; mais cet ancien voilier-école belge de 1932 ne navigue hélas plus ; on peut le visiter à Oostende, où il séjourne dans un bassin qui accueille aussi des voiliers de plaisance.

Palinuro est un ancien morutier de Saint-Malo construit en 1933, qui s'appelait commandant Pierre Richard. C'est aujourd'hui un navire-école de la marine italienne. Gazela of Philadelphia était également un morutier, mais construit au Portugal. Beaucoup plus ancien (1883), c'est actuellement un musée à Philadelphie ; il peut naviguer comme voilier école.

Plusieurs trois-mâts goélettes sont d'anciens bateaux de pêche. La Boudeuse, par exemple, est un ancien logger hollandais, c'est à dire un ancien ketch harenguier. Rallongé et transformé en trois-mâts par des Suédois, il a navigué sous le nom de Vida.L'explorateur Patrice Franceschi l'a racheté et transformé en trois -mâts goélette, mais les fonds manquent pour continuer. le bateau d'apord amarré à Nantes, puis à Paris, est actuellement  immobilisé au Havre.
 
 

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