mercredi 5 août 2015

ESMERALDA


Type : Goélette à quatre mâts et huniers, ou Quatre-mâts goélette.


Type : Goélette à quatre mâts et huniers, ou Quatre-mâts goélette.

Gréement : le mât de misaine porte 4 voiles carrées ; la misaine est portée très haut ; le 2ème hunier et le perroquet sont portés par des vergues volantes. Contrairement à El Cano, Esmeralda ne porte pas de voile à corne sur ce mât. Entre le mât de misaine et le gand mât, une voile d'étai classique est endraillée sur l'étai du grand mât. Les 3 autres mâts portent des gréements à corne classiques.

Matériaux : coque et pont en acier.
Date et lieu de lancement :
1952 à Cadiz
Nom lors du lancement : Esmeralda
Autres noms : mise en chantier en 1942 sous le nom de Juan de Austria.
Utilisation initiale : voilier-école
Dernière nationalité connue : Chilien.
Dernier port d'attache connu :
Dernière utilisation connue : Navire-école.
État : restauré et entretenu régulièrement.


Signification du nom : Esmeralda, en espagnol est le nom de l'émeraude. C'est aussi un prénom. Plusieurs bateaux militaires chiliens ont porté ce nom avant la goélette actuelle.

Longueur hors-tout : 113 m
Longueur de la coque : 94 m
Longueur à la flottaison : 79 m
Largeur maximale : 13 m
Tirant d'eau maximal : 6 m
Tirant d'air :
Déplacement : 3670 t
Surface maxi de voilure : 2870 m²

Avant : étrave à guibre ; gaillard d'avant très long ; beaupré sans bout-dehors.
Arrière : à voûte ; gouvernail à mèche dans tube de jaumière
Pont : coffre entre le gaillard et la dunette.
 
 
Ce navire-école de la marine militaire chilienne est le frère en construction du navire espagnol Juan Sebastian de El Cano, plus ancien. Au départ, il était destiné à la marine espagnole, sous le nom de Juan de Austria, et commencé en 1942. Inachevée, ravagée par un incendie, la coque a été revendue au Chili, qui l'a remise en état et gréée, 25 ans après la goélette espagnole.
  Esmeralda a été parfois accueillie par des manifestations hostiles dans les ports qu'elle visite, car elle a servi de prison sous la dictature de Pinochet ; une prison très dure, dans laquelle nombre de prisonniers ont été torturés puis tués. Et, entre 2 périodes atroces, le navire paradait dans des ports étrangers, comme si rien ne s'était passé. Peut-être aujourd'hui ses officiers sont-ils moins antipathiques ?
  La grande goélette blanche est venue à l'Armada de Rouen en 1994 (les photos ci-dessus datent de cette année-là), mais n'a plus participé depuis à des rassemblements en France.


  En aout 2015, Esmeralda a fait escale à Rouen du 3 au 7 août. trouvez ici un lien avec un article de France 3 Haute Normandie, qui comprend  quelques  belles photos.




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